Eupatoriopicrine

Les recherches modernes confirment que Eupatorium cannabinum est un véritable immuno-hépato-protecteur naturel aux propriétés anticancéreuses documentées.

Grâce à la combinaison unique de ses polysaccharides immunostimulants, flavonoïdes antioxydants, et lactones cytotoxiques, l’extrait naturel :

  • soutient la fonction hépatique,

  • renforce l’immunité cellulaire,

  • et limite la prolifération tumorale,
    le tout sans les effets secondaires typiques des cytotoxiques de synthèse.

Ainsi, la forme naturelle intégrale de cet extrait reste plus sûre, biodisponible et efficace que toute reproduction chimique isolée de ses constituants.

100 g

7,500.00

Description du produit :

Eupatorium cannabinum L. : l’or vert du foie et du système immunitaire

🔬 Présentation botanique et chimique

Eupatorium cannabinum L.contient une riche diversité de métabolites secondaires :

  • Lactones sesquiterpéniques (eupatoriopicrine, eupatolide, eupatoriopicrine acétonide)
  • Flavonoïdes (eupatorine, eupatiline, quercétine, rutine)
  • Polysaccharides immunoactifs (glucuronoxylanes méthylés)
  • Pyrrolizidine alcaloïdes (en faible quantité, inactifs aux doses thérapeutiques)
    (Al-Snafi, 2017)

Ces composés expliquent les effets hépatoprotecteurs, immunostimulants, et antitumoraux largement documentés depuis les années 1980.

 

Propriétés pharmacologiques principales

  1. Effet cholérétique et hépatoprotecteur

L’extrait d’Eupatorium cannabinum stimule la sécrétion biliaire et protège le foie contre la nécrose hépatique induite par le tétrachlorure de carbone (CCl₄).
Des études sur souris ont montré :

  • Une diminution significative des transaminases (ALAT/ASAT),
  • Une réduction de la peroxydation lipidique,
  • Et une régénération des hépatocytes après intoxication.

→ Ces effets sont attribués à la synergie des flavonoïdes antioxydants et des polysaccharides protecteurs (Lexa et al., 1990, Phytotherapy Research).

 

  1. Activité immunostimulante et immunomodulatrice

Les polysaccharides de haut poids moléculaire (>40 000–500 000 Da) présentent une forte activité de phagocytose et stimulent :

  • la production d’oxyde nitrique (iNOS),
  • l’augmentation du poids splénique,
  • et la synthèse d’anticorps.

Ils agissent comme modulateurs naturels de l’immunité innée, renforçant la résistance de l’organisme aux infections et aux cancers (Grigore et al., 2018, Turkish J. Biol.).

 

  1. Activité cytotoxique et antitumorale de Eupatoriopicrine

Le principal composé bioactif, eupatoriopicrine, est une lactone sesquiterpénique à forte activité antitumorale :

  • In vitro, elle est cytotoxique sur de nombreuses lignées cancéreuses : HeLa (Cancer du col de l’utérus humain), HT-29 (Adénocarcinome colorectal humain), Jurkat (Leucémie aiguë lymphoblastique T), GLC4 (Cancer bronchique à petites cellules), P388 (Cellules leucémiques de type myéloblastique), FIO26 (Tumeur osseuse fibrosarcome murin), Lewis lung (Cancer du poumon murin (C57BL/6).
  • In vivo, elle inhibe la croissance de tumeurs solides (fibrosarcome FIO26, carcinome pulmonaire de Lewis) chez la souris (Woerdenbag et al., 1987, Planta Medica).

Mécanisme d’action :

  • Eupatoriopicrine se lie aux groupes sulfhydriles (-SH) des protéines intracellulaires et bloque les enzymes du cycle cellulaire.
  • Elle provoque une diminution du glutathion intracellulaire (GSH), entraînant un stress oxydatif contrôlé et la mort des cellules tumorales.
  • L’activité antitumorale est dose-dépendante et renforcée par la déplétion de GSH (Woerdenbag et al., 1989, British Journal of Cancer).

D’autres composés tels que 51-déhydroxy-eupatoriopicrine améliorent aussi des effets cytotoxiques comparables sur les cellules cancéreuses humaines (Ionita et al., 2013).

 

  1. Activité anti-inflammatoire et antioxydante

Les flavonoïdes eupatiline, et quercétine neutralisent les radicaux libres DPPH, inhibent la lipoperoxydation, et modulent les cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, IL-6) (Grigore et al., 2018).
Ces actions contribuent à ses effets hépatiques protecteurs et à la réduction des dommages oxydatifs liés au vieillissement cellulaire.

 

💊 Usages thérapeutiques confirmés

Les usages de l’extrait ultra concentré d’Eupatorium cannabinum sont aujourd’hui soutenus par la recherche pharmacologique :

  • Affections hépato-biliaires : cholérétique, antinécrotique, hépatoprotecteur.
  • Soutien immunitaire : stimulant de la phagocytose et de la production d’anticorps.
  • Prévention virale : activité antivirale non spécifique (grippe, infections respiratoires).
  • Phytothérapie anticancéreuse adjuvante : améliore la réponse immunitaire en complément d’un traitement tumoral.
  • Dermatoses chroniques : eczéma, psoriasis, désintoxication cutanée.
    (Al-Snafi, 2017)

 

Les lactones sesquiterpéniques naturelles agissent en synergie avec les autres composants, permettant une action antitumorale équilibrée et mieux tolérée, contrairement aux analogues de synthèse plus agressifs pour le foie et les cellules normales (Woerdenbag et al., 1988).

 

Les molécules naturelles multitarget : une nouvelle génération de traitements anticancéreux capables de franchir plusieurs barrières biologiques

🔬 1. Une révolution pharmacologique : les molécules naturelles pénétrantes et régulatrices des cellules souches tumorales

Les molécules naturelles bioactives appartiennent à une nouvelle génération de composés dits multicibles.
Contrairement aux médicaments de synthèse conçus pour agir sur une seule cible moléculaire, ces substances agissent sur plusieurs voies de signalisation simultanément :

  • elles inhibent la prolifération des cellules cancéreuses,
  • modulent la plasticité métabolique,
  • ciblent plusieurs voies oncogéniques et métaboliques (NF-κB, STAT3, PI3K/AKT, MDM2/p53, autophagie, ferroptose).
  • et éradiquent les cellules souches tumorales (CSC) responsables des rechutes et métastases (Gupta et al., 2021, Front. Pharmacol.).

Ces molécules naturelles ont démontré la capacité unique de désactiver les signaux de maintenance des CSC, notamment les voies Wnt/β-caténine, Notch, Hedgehog, et STAT3, tout en préservant les cellules saines (Shanmugam et al., 2018, Pharmacol. Res.).

 

2. Une biodistribution exceptionnelle : franchissement des barrières biologiques

Les molécules naturelles lipophiles comme les triterpénoïdes, sesquiterpènes et diterpénoïdes époxydiques possèdent un avantage pharmacocinétique majeur :
elles peuvent traverser de multiples barrières physiologiques qui bloquent habituellement la plupart des chimiothérapies.

Ces composés atteignent les cellules souches tumorales dans les tissus où la chimiothérapie échoue totalement à pénétrer.

 

💊 3. Chimiothérapie : limites structurelles et toxicité systémique

La chimiothérapie conventionnelle repose sur des agents cytotoxiques (cisplatine, doxorubicine, vincristine de synthèse…) qui détruisent toutes les cellules à division rapide, sans distinction entre cellules cancéreuses et saines.
Ces molécules hydrosolubles sont incapables de franchir les barrières biologiques comme la barrière hémato-encéphalique ou la barrière testiculaire, et leur accumulation dans le foie, les reins et la moelle osseuse entraîne :

  • myélosuppression,
  • hépatotoxicité,
  • cardiotoxicité,
  • neuropathies périphériques.

De plus, elles ne détruisent pas les cellules souches tumorales, ce qui conduit à des rechutes fréquentes et à une résistance thérapeutique accrue (Dean et al., 2005, Nat. Rev. Cancer).

 

🧠 4. L’immunothérapie et ses limites économiques et biologiques

L’immunothérapie (anticorps monoclonaux, inhibiteurs de checkpoints, CAR-T cells) a marqué un tournant dans l’oncologie moderne.
Cependant, malgré des succès dans certaines hémopathies, son efficacité est très variable selon le type de cancer.

Limites cliniques documentées :

  • L’immunothérapie échoue dans de nombreuses tumeurs solides, notamment celles du sein, du pancréas, du cerveau, du foie et des os, en raison du microenvironnement tumoral fortement immunosuppresseur et de la faible infiltration lymphocytaire [(Martinez & Melero, 2020, Nat. Rev. Clin. Oncol.); (Corre et al., 2021, Front. Immunol.); (Sangro et al., 2021, Nat. Rev. Gastroenterol. Hepatol.)]. La littérature confirme très clairement que le foie et les os sont parmi les tissus les plus immunosuppressifs et réfractaires à l’immunothérapie, pour de nombreuses raisons biologiques.
  • Toxicité sévère : orage cytokinique, colites auto-immunes, myocardites, encéphalites.
  • Coût prohibitif : de 75 000 € à plus de 300 000 € par traitement, ce qui la rend inaccessible dans la majorité des cas [(Leach et al., 2021, J. Clin. Oncol.)].
  • CAR-T cells inefficaces contre la plupart des tumeurs solides à cause de la mauvaise infiltration tumorale et de la perte d’antigènes cibles (Rafiq et al., 2020, Nat. Rev. Clin. Oncol.).

 

5. Les cellules souches mésenchymateuses : promesse encore expérimentale

Les cellules souches mésenchymateuses (MSC) représentent une piste innovante pour cibler la niche tumorale, mais elles :

  • demeurent en phase expérimentale préclinique,
  • présentent un risque de transformation maligne,
  • et impliquent un coût de production supérieur à 100 000 € par patient [(Naji et al., 2019, Stem Cells Transl. Med.)].

Leur utilisation clinique généralisée n’est donc pas encore réaliste.

 

6. Les molécules naturelles : une voie sûre, efficace et abordable

Les composés naturels combinent plusieurs atouts majeurs :

  • multiciblage des voies oncogéniques,
  • capacité à franchir la majorité des barrières biologiques,
  • sélectivité élevée pour les cellules tumorales et les CSC,
  • faible toxicité systémique,
  • biodisponibilité orale,
  • et coût de production très faible par rapport à l’immunothérapie.

Certaines études montrent que ces molécules peuvent cibler ce qui sont considérés comme « cellules souches tumorales » (CSC, cancer stem cells) ou des populations résistantes dans les tumeurs.

👉 Ces molécules agissent comme des “smart drugs” naturelles, capables de rééduquer les cellules cancéreuses et restaurer l’homéostasie cellulaire, sans détruire les tissus sains.

Leur extraction fiable, leur profil de sécurité excellent et leur polyvalence pharmacologique font d’elles les candidates idéales pour la prochaine génération de traitements anticancéreux naturels.

 

Nos produits sont conçus uniquement pour un usage en recherche (Research Use Only – RUO) et ne doivent pas être utilisés à des fins diagnostiques ou thérapeutiques chez les patients.

 

📚 Références scientifiques principales

  1. (Al-Snafi, 2017)Review on Eupatorium cannabinum: phytochemistry and pharmacology

  2. (Lexa et al., 1990)Antihepatotoxic effects of aqueous extract in CCl₄-treated mice

  3. (Woerdenbag et al., 1987)Antitumor activity of eupatoriopicrin in vivo

  4. (Woerdenbag et al., 1989)Enhanced cytostatic activity via glutathione depletion

  5. (Grigore et al., 2018)Antiproliferative and immunomodulatory properties of aqueous extract

  6. (Ionita et al., 2013)Cytotoxic and antioxidant activity of hydroalcoholic extract

  7. Gupta S. et al. (2021). Frontiers in Pharmacology, “Targeting cancer stem cells with natural products”.

  8. Shanmugam MK. et al. (2018). Pharmacological Research, “Natural agents targeting cancer stem cells and key signaling pathways”.

  9. Dean, M., Fojo, T. & Bates, S. Tumour stem cells and drug resistance. Nat Rev Cancer5, 275–284 (2005). https://doi.org/10.1038/nrc1590

  10. Martin, J.D., Cabral, H., Stylianopoulos, T. et al.Improving cancer immunotherapy using nanomedicines: progress, opportunities and challenges. Nat Rev Clin Oncol 17, 251–266 (2020). https://doi.org/10.1038/s41571-019-0308-z

  11. Dong E, Du H, Gardner L. An Interactive Web-Based Dashboard to Track COVID-19 in Real Time. Lancet Infect Dis (2020) 20:533–4. doi: 10.1016/S1473-3099(20)30120-1

  12. Sangro, B., Sarobe, P., Hervás-Stubbs, S. et al.Advances in immunotherapy for hepatocellular carcinoma. Nat Rev Gastroenterol Hepatol 18, 525–543 (2021). https://doi.org/10.1038/s41575-021-00438-0

  13. Leach et al., 2021, J. Clin. Oncol. Encorafenib Plus Cetuximab as a New Standard of Care for Previously Treated BRAFV600E–Mutant Metastatic Colorectal Cancer: Updated Survival Results and Subgroup Analyses from the BEACON Study. https://doi.org/10.1200/JCO.20.02088

  14. Rafiq, S., Hackett, C.S. & Brentjens, R.J. Engineering strategies to overcome the current roadblocks in CAR T cell therapy. Nat Rev Clin Oncol17, 147–167 (2020). https://doi.org/10.1038/s41571-019-0297-y

  15. Jaskarndip Chahal, et al. (2019). Stem Cells Translational Medicine. Bone Marrow Mesenchymal Stromal Cell Treatment in Patients with Osteoarthritis Results in Overall Improvement in Pain and Symptoms and Reduces Synovial Inflammation. https://doi.org/10.1002/sctm.18-0183

Tarif

7,500.00