La sanguinarine naturelle issue de Sanguinaria canadensis représente un agent pharmacologique d’intérêt majeur, combinant des propriétés anticancéreuses puissantes (activation des caspases, inhibition d’Akt et NF-κB) et des effets anti-inflammatoires et antioxydants.
Comparée à la forme synthétique, elle offre une efficacité équivalente mais une meilleure tolérance, grâce à la synergie naturelle de ses alcaloïdes et à une pharmacocinétique plus douce.
Sanguinaria canadensis illustre parfaitement la pharmacologie végétale intégrative : Apoptotique et anticancéreuse (via ROS, JNK, NF-κB, caspase-3), Antimicrobienne et antiplaque, Cholérétique, expectorante, et tonique.
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2,500.00€
La sanguinarine est un alcaloïde benzophénanthridine naturel extrait principalement de Sanguinaria canadensis et d’autres Papavéracées.
Cet alcaloïde, souvent présent sous forme de chlorure de sanguinarine, a été largement étudié pour ses propriétés antimicrobiennes, anti-inflammatoires, antioxydantes et antitumorales.
Les études comparatives montrent que la sanguinarine naturelle issue de l’extraction de Sanguinaria canadensis est plus sûre, mieux tolérée et pharmacologiquement plus équilibrée, que la forme de synthèse chimique.
Explication scientifique :
L’extrait naturel contient une synergie d’alcaloïdes (sanguinarine, chélérythrine, protropine, berberine) qui modèrent la toxicité de la sanguinarine pure (Patil et al., 2024) et équilibrent la biodisponibilité (Croaker et al., 2016).
Ces composés associés ralentissent la biodisponibilité de la molécule active, réduisant les pics plasmatiques responsables d’effets secondaires gastro-intestinaux et hépatiques observés avec la forme synthétique pure.
L’extrait complet préserve un équilibre antioxydant, limitant la production excessive de ROS, responsable de la cytotoxicité non spécifique dans les cellules saines (Jang et al., 2009).
Ces alcaloïdes agissent en modérant la production de ROS et en protégeant les cellules non tumorales.
Les effets secondaires de la sanguinarine pure (synthétique) incluent nausées, diarrhées, irritation buccale et hépatotoxicité à forte dose, alors que les extraits naturels standardisés de Sanguinaria canadensis présentent une toxicité significativement plus faible lorsqu’ils sont utilisés dans des formulations phytothérapeutiques contrôlées (Hwang & Cho, 2015).
La sanguinarine est un puissant inducteur d’apoptose (mort cellulaire programmée) dans de nombreuses lignées tumorales.
Elle agit via la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) et l’activation des voies JNK et NF-κB, entraînant l’activation de caspase-3/7 et la fragmentation de l’ADN (Choi et al., 2008).
Elle module les protéines Bax/Bcl-2 et inhibe la voie STAT3/Akt, bloquant la prolifération des cellules cancéreuses du sein, du col de l’utérus et de la prostate (Leaver et al., 2018), (Rahman et al., 2019)).
Les peuples Cherokee utilisaient traditionnellement la plante pour traiter des affections gynécologiques telles que les troubles menstruels, l’infertilité et les tumeurs mammaires ou utérines, des effets corroborés aujourd’hui par des études modernes sur les lignées cancéreuses hormonodépendantes (Croaker et al., 2016).
Les extraits naturels de Sanguinaria canadensis ont démontré une forte activité antibactérienne contre les bactéries de la plaque dentaire, notamment Streptococcus mutans et Actinomyces viscosus.
La sanguinarine inhibe l’adhésion bactérienne à la surface dentaire et réduit la formation de biofilm (Godowski, 1989).
Elle est utilisée dans plusieurs pâtes dentifrices et bains de bouche pour ses propriétés antiplaque et anti-gingivite (Harkrader et al., 1990), (Wennström & Lindhe, 1985).
Sanguinaria canadensis est utilisée à faibles dilutions pour soulager :
Céphalées et migraines frontales ou temporales,
Rhumatismes et névralgies cervico-brachiales,
Bouffées de chaleur liées à la ménopause,
Rhinite allergique, polypes et tumeurs bénignes.
Des indications complémentaires concernent les cancers gynécologiques (utérus, ovaires, sein) à visée adjuvante (Kiseleva et al., 2019), (Sankar et al., 2020).
La sanguinarine agit comme inducteur sélectif de l’apoptose (mort cellulaire programmée) dans de nombreux types de cellules tumorales.
Son mécanisme repose principalement sur la production contrôlée d’espèces réactives de l’oxygène (ROS), qui déclenchent une cascade mitochondriale menant à l’activation de caspase-3 et caspase-9, marqueurs de l’apoptose cellulaire (Choi et al., 2008).
Les effets biologiques majeurs de la sanguinarine comprennent :
Activation de la voie ROS/JNK/NF-κB : la génération de ROS entraîne l’activation des protéines JNK (c-Jun N-terminal kinases) et la modulation de NF-κB, favorisant l’apoptose dans les cellules cancéreuses (Patil et al., 2024), (Han et al., 2013).
Activation mitochondriale et caspase-dépendante : la perte du potentiel membranaire mitochondrial (ΔΨm) entraîne la libération du cytochrome c et l’activation des caspases 9 et 3 (Hwang & Cho, 2015).
Modulation du rapport Bax/Bcl-2 : la sanguinarine augmente l’expression de la protéine pro-apoptotique Bax et réduit celle de Bcl-2, favorisant la mort cellulaire des cellules cancéreuses (Lee et al., 2012).
Inhibition de la voie Akt/ERK/STAT3 : cette régulation empêche la prolifération et la survie des cellules cancéreuses, en particulier dans les cancers de la prostate, du foie et du poumon (Rahman et al., 2019), (Ullah et al., 2024)).
| Propriété | Mécanisme d’action | Références scientifiques |
|---|---|---|
| Anticancéreuse | Induction de l’apoptose par ROS, activation de caspases, inhibition de NF-κB et STAT3 | (Choi et al., 2008), (Rahman et al., 2019), (Akhtar et al., 2019) |
| Antioxydante | Modulation du stress oxydatif et augmentation de l’activité enzymatique SOD et CAT | (Liu et al., 2015) |
| Anti-inflammatoire | Inhibition de NF-κB, réduction de la production de TNF-α et IL-6 | (Han et al., 2007) |
| Antimicrobienne | Interaction avec les membranes bactériennes, altération du métabolisme des acides nucléiques | (Choi et al., 2008) |
| Potentiel antiprostatique | Inhibition de la voie ROS/ERK1/2 et activation de Par-4 dans les cellules prostatiques cancéreuses | (Rahman et al., 2019) |
Sanguinaria canadensis, communément appelée Bloodroot ou racine rouge, est riche en alcaloïdes benzophénanthridines tels que la sanguinarine, la chélérythrine et la protopine. Elle est utilisée depuis des siècles par les peuples autochtones d’Amérique du Nord, notamment les Cherokee, pour ses propriétés stimulantes, antiseptiques, expectorantes, et antitumorales (Croaker et al., 2016).
La forme naturelle, riche en plusieurs alcaloïdes complémentaires, présente donc une meilleure tolérance et un effet synergique protecteur par rapport à la forme chimique isolée, confirmant la supériorité pharmacologique des extraits complets standardisés.
🔬 1. Une révolution pharmacologique : les molécules naturelles pénétrantes et régulatrices des cellules souches tumorales
Les molécules naturelles bioactives appartiennent à une nouvelle génération de composés dits multicibles.
Contrairement aux médicaments de synthèse conçus pour agir sur une seule cible moléculaire, ces substances agissent sur plusieurs voies de signalisation simultanément :
Ces molécules naturelles ont démontré la capacité unique de désactiver les signaux de maintenance des CSC, notamment les voies Wnt/β-caténine, Notch, Hedgehog, et STAT3, tout en préservant les cellules saines.
2. Une biodistribution exceptionnelle : franchissement des barrières biologiques
Les molécules naturelles lipophiles comme les triterpénoïdes, sesquiterpènes et diterpénoïdes époxydiques possèdent un avantage pharmacocinétique majeur :
elles peuvent traverser de multiples barrières physiologiques qui bloquent habituellement la plupart des chimiothérapies.
Ces composés atteignent les cellules souches tumorales dans les tissus où la chimiothérapie échoue totalement à pénétrer.
💊 3. Chimiothérapie : limites structurelles et toxicité systémique
La chimiothérapie conventionnelle repose sur des agents cytotoxiques (cisplatine, doxorubicine, vincristine de synthèse…) qui détruisent toutes les cellules à division rapide, sans distinction entre cellules cancéreuses et saines.
Ces molécules hydrosolubles sont incapables de franchir les barrières biologiques comme la barrière hémato-encéphalique ou la barrière testiculaire, et leur accumulation dans le foie, les reins et la moelle osseuse entraîne :
De plus, elles ne détruisent pas les cellules souches tumorales, ce qui conduit à des rechutes fréquentes et à une résistance thérapeutique accrue (Dean et al., 2005, Nat. Rev. Cancer).
🧠 4. L’immunothérapie et ses limites économiques et biologiques
L’immunothérapie (anticorps monoclonaux, inhibiteurs de checkpoints, CAR-T cells) a marqué un tournant dans l’oncologie moderne.
Cependant, malgré des succès dans certaines hémopathies, son efficacité est très variable selon le type de cancer.
❗ Limites cliniques documentées :
5. Les cellules souches mésenchymateuses : promesse encore expérimentale
Les cellules souches mésenchymateuses (MSC) représentent une piste innovante pour cibler la niche tumorale, mais elles :
Leur utilisation clinique généralisée n’est donc pas encore réaliste.
6. Les molécules naturelles : une voie sûre, efficace et abordable
Les composés naturels combinent plusieurs atouts majeurs :
Certaines études montrent que ces composés peuvent cibler ce qui sont considérés comme « cellules souches tumorales » (CSC, cancer stem cells) ou des populations résistantes dans les tumeurs.
Ces molécules agissent comme des “smart drugs” naturelles, capables de rééduquer les cellules cancéreuses et restaurer l’homéostasie cellulaire, sans détruire les tissus sains.
Leur extraction fiable, leur profil de sécurité excellent et leur polyvalence pharmacologique font d’elles les candidates idéales pour la prochaine génération de traitements anticancéreux naturels.
Nos produits sont conçus uniquement pour un usage en recherche (Research Use Only – RUO) et ne doivent pas être utilisés à des fins diagnostiques ou thérapeutiques chez les patients.
(Choi et al., 2008) – Chemotherapy
(Han et al., 2013) – Toxicology Letters
(Rahman et al., 2019) – Free Radical Biology & Medicine
(Akhtar et al., 2019) – Frontiers in Oncology
(Ullah et al., 2024) – Current Molecular Pharmacology
(Patil et al., 2024) – Frontiers in Bioscience
(Croaker et al., 2016) – Int. J. Mol. Sci.
(Godowski, 1989) – J. Clin. Dent.
(Becci et al., 1987) – J. Toxicol. Environ. Health
(Mahady et al., 1993) – Springer
(Leaver et al., 2018) – Integrative Medicine
(Harkrader et al., 1990) – J. Can. Dent. Assoc.
(Sankar et al., 2020) – JETIR Journal
Gupta S. et al. (2021). Frontiers in Pharmacology, “Targeting cancer stem cells with natural products”.
2,500.00€
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